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Nom de l'Association : | ||
Association Transports et Environnement. | ||
Sigle : ATE | ||
Adresse postale : | ||
Aarbergergasse 61 Postfasch CH-3000 BERN 2. |
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Tel : 031 328 82 00 | ||
Fax : 031 328 82 01 | ||
E-mail : vcs@vcs-ate.ch | ||
Internet : www.ate.ch | ||
Objet : Transport et Environnement. | ||
Principaux Dirigeants : | ||
Responsable du secteur transports publics : Nathalie GIGON. |
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Caractéristiques principales : | ||
110 salariés, 123 000 adhérents, 31 sections. | ||
Affiliation(s) : | ||
AEDTF | ||
Zone d'Action : Toute la Suisse. | ||
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Edition d'une publication : Oui |
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
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Pour un transfert des marchandises sur le rail plus séduisant. |
Berne, le 1er mai 2002. Le ferroutage en Suisse est
loin d'avoir atteint ses limites. Telle est la conclu-sion que l'ATE tire
du Rapport sur le transfert route-rail de la Confédération. L'ATE appuie
la Confédération dans sa volonté de mettre en œuvre des solutions novatrices
en matière de transport combiné et d'améliorer le rapport coût/ prestation.
L'ATE demande en outre l'entrée en vigueur im-médiate du tarif maximum
de la redevance poids lourds (RPLP).
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Le Rapport sur le transfert route-rail rendu public aujourd'hui
par la Confédération ne laisse subsister aucun doute: il y a un réel potentiel
et un réel besoin en matière de transfert des marchandises de la route
au rail. L'ATE salue donc les propositions de la Confédération. Pour l'ATE,
les mesures suivantes doivent être prio-ritaires:
Un système de ferroutage novateur doit être mis en œuvre,
qui réponde à la demande croissante dans ce domaine. Le rapport qualité/
prix de l'autoroute roulante doit être amélioré et de nouveaux terminaux
doi-vent être aménagés dans le Mitteland (Olten) et à Domodossola
Les correspondances doivent être assurées avec les
parcours italiens Iselle-Novarra et Chiasso-Busto-Arsizio.
L'horaire cadencé doit être introduit pour le transport
marchandises.
Les capacités de la Suisse en matière de ferroutage sont loin d'être épuisées, comme le montre la comparai-son suivante avec l'Autriche: en 2001, 57'000 poids lourds ont traversé la Suisse sur l'autoroute roulante (+ 5,5%), pendant que 140'000 d'entre eux empruntaient le Brenner, soit une augmentation de 18% par rapport à l'année précédente. L'ATE demande également des mesures fiscales: les dispositions transitoires et la limitation du tarif maxi-mum de la RPLP par les accords bilatéraux ont un "effet pervers" sur la politique de transfert route-rail, comme le reconnaît par ailleurs le Conseil fédéral. C'est pourquoi il est nécessaire d'appliquer des mesures complémentaires: l'introduction immédiate du plein tarif de la RPLP;
l'ouverture de négociations avec l'Union européenne
en vue de la hausse de ce tarif.
Les cantons doivent également être consultés sur les mesures à mettre en œuvre pour le transfert de la route au rail, car ils reçoivent un tiers de la RPLP. Pour de plus amples informations, nous vous remercions de vous adresser à Ueli Müller, Responsable de projet transports marchandises, portable 079 756 77 21. |
L'ATE sur l'initiative parlementaire Giezen-danner Un 2e tube au Gothard ? Une défer-lante de poids lourds ! |
Berne, le 7 août 2002. L'Association Transports
et Environnement s'est prononcée contre l'Initiative parle-mentaire Giezendanner,
dans le cadre de la procédure de consultation. L'idée d'un deuxième tube
au Go-thard entre en contradiction flagrante avec les objectifs de la
politique des transports de la Suisse. Un élar-gissement des capacités
du tunnel saperait l'article sur la protection des Alpes et provoquerait
un afflux de poids lourds. Une deuxième galerie n'apporterait aucune au
solution aux problèmes de sécurité dans le tun-nel, ni au problème global
de transports dans les agglomérations. Sans compter que cela constituerait
un très mauvais signal en direction de l'Union européenne dont l'intérêt
et le soutien à la politique des trans-ports de la Suisse vont croissant.
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Un deuxième tube au Gothard viderait de sa substance l'article
constitutionnel sur la protection des Alpes, adopté par le peuple et les
cantons en 1994. Il aurait pour conséquences un accroissement du trafic
poids lourds sur l'axe nord-sud. Telle est la conviction de l'ATE, qui
prend position contre l'initiative parlementaire déposée par le conseiller
national UDC Ulrich Giezendanner, par ailleurs à la tête d'une entreprise
de transports routiers. Un second tunnel constituerait une concurrence
fatale aux NLFA et au développement indispensable et urgent des infrastructures
de transport dans les agglomérations. Il aurait pour conséquences :
un report des bouchons sur les rampes d'accès et les
agglomérations, en particulier dans les régions de Lu-cerne, Lugano
et Chiasso (douanes comprises) ;
une augmentation du transit poids lourd international
sur l'axe nord-sud ;
une détérioration de la qualité de l'air et de la qualité
de vie dans les vallées alpines.
Pour éviter un tel désastre, l'ATE demande que la capacité de l'autoroute roulante soit augmentée à 400'000 poids lourds (ou remorques) par an, de même qu'une meilleure intégration du réseau ferroviaire européen, de manière à éviter les temps d'attente aux frontières. Le percement d'une deuxième galerie donnerait un mauvais signal à l'Union européenne, dont l'intérêt et le soutien à la politique des transports de la Suisse vont croissant. Enfin, un deuxième tube ne diminuerait malheureusement pas le risque considérable d'incendie de poids lourds dans les tunnels routiers. S'il écarte les risques de collision frontale, une collision latérale et un télescopage sont toutefois toujours possibles. Ce gain minime en matière de sécurité serait de toute manière annulé par les dangers dus à l'augmentation de trafic poids lourds. L'ATE demande donc, au lieu d'un deuxième tunnel, une meilleur gestion de l'accès au tunnel combinée à un système de réservation, ainsi que l'équipement obligatoire d'un ex-tincteur automatique pour tous les poids lourds qui transitent par le tunnel. Il est également indispensable d'intensifier les contrôles, tant des véhicules que du temps de repos des chauffeurs. Pour tout renseignement, merci de vous adresser à Emmanuelle Robert, porte-parole, 031 328 82 52 ou 076 408 04 63. |